Grand Concours d'Écriture !!!

[El Señor Toulou]

Je suis tellement beau que tu m'as mis dans ton avatar ?

Heu, sinon, le thème... heu...
Bon ben je vais essayer de faire quelque chose quand même.

[Linka']

War' Excellent l'avatar ! xD Et excellent aussi ton texte, super vraiment ! T'as réussi à faire un truc assez triste en plus avec un thème comme celui-là c'est bien écrit et tout, GG sérieux.

COMME QUOI C'EST POSSIBLE.

Donc allez tous les autres gens vous avez intérêt à me sortir un truc aussi cool ! Et le toulousaing toi aussi faut que tu me sortes un truc qui déchire.

C'est bon en plus c'est pas le temps qui manque il reste plus de deux semaines :D

[Nanard]

Oui oui Shino et Linka, c'était bien une référence à l'excellent Taken de Luc Besson.

Mais c'est cool comme thème, nettement plus élaboré et original que le miens sale emmerdeur. Je verrai si j'ai le temps d'écrire un truc.

Pute.

[Linka']

Y'a d'autres gens qui participent ? Il reste une semaine (:

[Crinel]

Ce sera pas pour moi, finalement. Ma planche du concours 38 me bouffe mon temps et j'ai aucune bonne idée de texte. Donc voila, j'suis désolé de pas pouvoir participer.

[Linka']

Pas de problème, je comprends ! Une prochaine fois alors :D

[Nanard]

Voilà ma participation qui ne se prend pas au sérieux une seule seconde.

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Cette histoire étrange débute à Stalingrad, en Union Soviétique, en 1944. Joseph Staline faisait un long discours sur l’importance d’envoyer des gens pelleter de la neige en Sibérie pour assurer la stabilité économique du Kazakhstan et empêcher Hitler d’envahir le pays grâce à sa flotte navale inexistante. Les Russes étant génétiquement idiots, ils burent ses paroles avec fébrilité. Littéralement, car Staline avait engouffré dix-sept litres de Vodka et son haleine était maintenant si alcoolisée que même la température était en état d’ébriété, ce qui explique le climat de merde de la Russie.

Mais une personne dans l’assemblée n’était pas d’accord. Du moins, c’est ce que pensa Staline lorsqu’un pet sonore s’échappa de la foule. Il ne mit pas longtemps à découvrir de qui il s’agissait, car tous ceux qui l’entouraient étaient morts d’une crise d’épilepsie qui n’avait absolument aucun lien avec le pet. Staline voulut alors envoyer le mécréant dans un goulag, mais il ne trouvait pas le châtiment suffisamment cruel. La Sibérie, c’était Disney Land comparé au terrible endroit où il comptait l’envoyer.

Ainsi, le pauvre Ivan Ivanovitch, un nom très commun dans son petit coin de pays gigantesque, s’envola en première classe pour un pays qu’il ne connaissait pas, mais qui sonnait terriblement mal. Dans sa bouche, du moins, avec son accent d’attardé et ses gencives dénuées de dents.

C’était la France, un pays ravagé par la guerre. En arrivant à l’aéroport, il fut accueilli par un gentil nazi qui s’amusait à manger des cadavres. Ivan se sentit soudain comme à la maison. Il accompagna le gentil nazi dans sa dégustation, puis lui demanda où se trouvait le camp de travail le plus proche. Le nazi feignit l’ignorance. Après tout, les nazis ne savaient pas et n’avaient jamais su. Ivan comprit que la blondeur de ses cheveux avait attirée la chaleur du soleil et avait rendu l’Allemand fou, si bien qu’il s’amusait occasionnellement à confisquer des claviers d’ordinateur aux juifs pour ensuite les démolir sur leurs têtes. Oui oui, les juifs avaient des ordinateurs. Ils pouvaient se le permettre, eux.

Le nazi remarqua alors l’étrange accent de son visiteur, après trois heures de débat sur la politique de la République Tchèque, qui n’existait pourtant pas encore. Un accent incompréhensible. Il en conclut donc qu’Ivan était Belge. Sur ce, il fit embarquer le pauvre Russe dans un car en direction du Benelux.

En cours de route, la voiture roula sur une mine antipersonnel aussi visible que du sperme sur un Africain. Tout le monde mourut, sauf Ivan, qui survécut tout simplement parce qu’il était Russe. Et aussi parce que c’est moi qui décide.

Mourant, il rejoignit en rampant la ville de Roubaix, tout près de Lille. Une ville qui ne figurait encore sur aucune carte tellement tout le monde en avait rien à chier, et qui avait donc été épargnée par les Allemands. C’est ainsi qu’Ivan se retrouva parmi une bande de cinglés qui parlaient une langue encore plus WTF que la sienne : le ch’timi.

Étant Russe, Ivan ne put s’empêcher de montrer sa virilité à toutes les femmes de la région, en les baisant toutes une par une. Étrangement, elles portaient toutes le même nom de famille. Oui, c’était une petite ville. Très petite.

Et pour que ce soit bien clair, ceci était une scène de sexe hautement explicite.

Soixante ans plus tard, Roubaix compte près cent mille d’habitants tous à peu près issus des mêmes gênes. La moitié de la population est difforme ou mentalement réduite. Peu de personnes le savent, mais le véritable nom du président est Nicolas Ivanovitch, mais personne n’en parle jamais. Faudrait pas qu’on apprenne qu’en plus d’avoir du sang polonais le bougre a du sang russe, il perdrait alors tous les votes des Français racistes, c'est-à-dire quatre-vingt pourcents de la population. Si si, même les noirs sont racistes, ils se traitent sans arrêt de nègres ! Et les Asiatiques ne se traitent de rien, car ils ne savent pas parler Français ! Pitoyable.

Jacques Ivanovitch vit à Roubaix et il dirige le stand de fruits de la galerie marchande. Il est trisomique, mais il le cache bien. Il a eut 3/20 à son dernier exam ; la moyenne nationale est de 4/20. Il ne s’exprime pas très bien, mais tout le monde parle ch’ti dans le quartier, alors il passe inaperçu. Ses gestes sont aussi saccadés, mais à moins qu’on lui demande d’utiliser ses mains, ça ne paraît pas trop.

Mais Jacques est fruitier, il doit sans cesse utiliser ses mains. Un jour, en prenant une banane, il l’avait tellement agitée qu’elle s’était transformée en liquide blanc qui avait alors aspergé les cinq murs et les trois plafonds de sa chambre. Le plancher fut épargné car il n’y avait pas de plancher, seulement un plafond posé à l’envers. L’architecte de la maison venait aussi de Roubaix.

Soudain, un certain Linkaza Ivanovitch apparaît au comptoir et demande un melon bien rond. Comme Jacques ne sait pas ce que signifie « rond », il cherche pendant cinq heures dans sa boîte à outil pour trouver son dictionnaire dans lequel il a caché un portable avec lequel il appelle sa maman pour lui demander de regarder sous son lit à la recherche de son iMac avec lequel il pourra naviguer sur Wikipédia pour savoir ce qu’est une boîte à outil, ce qui lui permettra, au bout du compte, de ne pas savoir ce que veut dire « rond ».

Hélas, pendant ce court lap de temps, un nouveau Smash Bros est sorti et Linkaza s’est éclipsé aussi soudainement que le soleil lors d’une éclipse. Je sais, analogie de merde.

Ce bref et inutile caméo permet néanmoins à Jacques de se questionner sur le sens de la vie, mais avant même qu’il ait eu le temps de répondre à cette question existentielle : « Pourquoi commence-t-on une phrase par pourquoi ? », un second client l’interpelle. Apparemment, il veut une framboise.

Jacques se saisit donc d’une authentique framboise gonflée aux OGM et pesant près de vingt kilos, mais étant trisomique, il l’écrase de ses gros doigts difformes, répandant son jus aux sept coins de la ville (encore une fois, l’architecte de la ville était Roubaisien).

C’est ainsi que Roubaix disparut de la carte, tel Sodome et Gomorrhe. Malheureusement, les gênes modifiés du jus de framboise se mélangèrent à l’ADN des survivants (il y en a puisqu’ils ont du sang russe et que c’est moi qui décide) et les transformèrent en super-soldats. Heureusement, comme ils étaient cons, ils se mangèrent entre eux et la race s’éteignit à jamais.

Le seul survivant était un melon. Un melon rond.

Rond.

FIN
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Meuh.

[El Señor Toulou]

Voici ma participation. C'est pas vraiment fabuleux mais j'avais dis que j'en ferais une...

Spoiler :

Bonheur familial.

Il était une fois, dans la jolie ville de Roubaix, un épicier bien connu et respecté de tous les riverains. Il avait comme femme une jeune marchande de fruits au marché voisin, et, bien que l’écart d’âge était assez remarquable, il faut dire que le couple allait plutôt bien ensemble. Ils faisaient partie du cercle fermé des notables du quartier, qu’on appelait par leurs noms de famille uniquement, ce qui les enchantaient énormément. A leur seul bonheur manquait une chose : un fils.

En effet, l’épicier rêvait d’un héritier qui reprendrait l’épicerie familiale, à qui il pourrait enseigner tous les rudiments du métier et, peut-être, faire prospérer l’épicerie pour atteindre une certaine richesse qu’il n’avait pas lui-même atteint. Ainsi, il dit un jour à sa femme, avec son ton des grands jours :
« -Juliane (sa femme se nommait ainsi), je pense qu’il est temps d’avoir un enfant. Je te donne rendez-vous dans le lit conjugal dans exactement 30 minutes, entièrement nu, pour procéder à la conception. »

Bien que affreusement gêné (ils étaient en ce moment même au marché, en train de tenir le stand), Juliane approuva et se retira avec toute la dignité qu’il lui restait, devant les passants ahuris, pour se diriger chez elle, dans un immeuble aisé au centre-ville de Roubaix.

Ainsi, 33 minutes plus tard, avec un léger retard à cause d’un ascenseur encombré, Norman (le mari) retrouva sa femme dans le lit conjugal, entièrement nu. Et 4 minutes plus tard, le temps qu’il se déshabille, ils couchèrent ensemble, de manière assez technique bien que relativement rapide. Le mari s’en trouva d’ailleurs assez déçu, car s’estimant en dessous de son endurance habituelle. Mais il devait pourtant bien admettre que c’était un jour exceptionnel, car il venait de concevoir un héritier dont il rêvait depuis tant d’année. Il se retira ensuite pour aller se rhabiller et reprendre sa place au comptoir de son épicerie. Même les grands jours n’excusent pas la fermeture ne serait-ce qu’un jour.

Neuf mois plus tard l’enfant tant attendus arriva. Ils le prénommèrent Jean-Emanuel et le baptisèrent chrétiennement devant la famille proche, à l’église de Roubaix. Enchanté de cet enfant, son père lui appris dès le berceau tous les rudiments du métier. Il lui apprit à recompter la monnaie, étiqueter des produits et vanter les mérites de fruits non consommables depuis un petit moment. Et bien que à 4 ans un enfant n’est pas tellement intéressé par ce genre de chose, le père y consacrait tout son temps libre.

Mais, au fil de son éducation apparut très vite une anomalie dans son comportement et sa manière d’assimiler les informations. Et, bien que le père n’y prêtait pas attention, trop occuper à en faire l’élite des épiciers, sa mère fut bien contraint de l’envoyer chez un psychologue, puis un autre, puis un autre encore et même à un médecin urgentiste et un agent de l’assistance sociale. Et tous, malheureusement donnaient la même conclusion : Jean-Emanuel était atteint de la trisomie 21.

Le père ne pus pas passer par-delà cette anomalie éternellement, et il dû bien se faire une raison le jour de ses onze ans, âge où l’on doit commencer à tenir une caisse correctement, quand Jean-Emanuel se trouva incapable de rendre la monnaie d’un billet de cinq euros. Son père en fut bien attristé. En plus d’avoir un fils inutile qui était un gouffre financier pour la famille, il lui fallait en concevoir un autre. Ce qu’ils firent approximativement 2 minutes 14 secondes plus tard, pendant que Jean-Emanuel regardait ailleurs, distrait par des papillons. Et ainsi, neuf mois plus tard arriva le véritable héritier, qui était heureusement parfaitement normal.

Mais tandis que le nouvel enfant prodige, Léonard, apprenait lui normalement les bases du métier, il fallait trouver une occupation à Jean-Emanuel. Ainsi, à l’âge de ses 16 ans, il reprit le stand de légume de sa mère au marché, car, selon son père, cette activité est beaucoup moins cérébrale qu’épicier. La preuve, ce sont les femmes qui la pratiquent.

Mais cela fut une catastrophe.

Stressé à l’idée de faire une erreur, Jean-Emanuel ne put pas adresser la parole à aucun des clients ni croiser leur regard. Il hurla de panique sur l’un d’eux et ne vendit pas un seul fruit. Il en consomma d’ailleurs une grande partie et en écrasant accidentellement une autre grande partie. Les pertes pour la famille avaient étés évalués à plus de 450 euros, ce qui constituait une fortune pour les marchands de fruits Roubaisiens. Et, comme si cela ne suffisait pas, sans trop savoir comment, Jean-Emanuel envoya une banane à la tête d’un commissaire de police de passage. Paniqué, il s’enfuit en renversant au passage une vielle dame qui allait lui acheter quelques pommes parce qu’il faisait pitié. Sa course dura plus de deux heures, le temps d’agresser trois personnes et de donner un coup de pied dans un chien, le tout bien entendu de manière accidentelle.

Toute la honte retomba sur la famille, accusé d’héberger un dangereux criminel trisomique. L’épicerie était de moins en moins fréquentée et les gens insultaient la famille dans la rue. Ils étaient à deux doigts de sortir du cercle des notables du quartier. Pour sauver sa famille, le père dû prendre un grave décision, le jour des six ans de Léonard. Tandis que les deux enfants dormaient dans leurs chambres respectives, il réutilisa son ton des grands jours, qu’il n’avait pas réutilisé depuis près de dix-sept ans, et dit à sa femme :

« -Juliane, la situation n’est plus possible. Notre fils ne nous a attiré pour l’instant que malheur et honte. Je me dois de prendre une grande décision, afin de sauver la famille. Si un fruit est pourri dans un étal, il faut l’enlever pour éviter de contaminer tout le reste, et ainsi mettre en faillite un honnête commerçant. Nous sommes ces commerçants. Et voilà donc ce que je propose : Il faut tuer Jean-Emanuel. L’enlever de notre vie comme il est arrivé. Il n’y a pas de contestation possible ni de solution alternative. Il faut détruire l’élément inutile et handicapant de la famille, pour l’aider à monter socialement. »

Juliane approuva pleinement. Une bouche à nourrir de moins, c’était inespéré. Surtout que cette bouche était trisomique et que, naturellement, personne n’allait le regretter. D’ailleurs, ils s’étonnèrent de ne pas y avoir pensé plus tôt, tant avoir un enfant trisomique dans une famille faisait sale.

Mais comment le tuer. La noyade avait été évoqué, la défenestration ou même encore le tir de pistolet dans la tête. Toutes ces opérations, très faciles en soi, n’étaient pas assez discrètes et risquaient de faire des histoires. Après plusieurs jours de réflexion, ils décidèrent de le décapiter à l’aide du sabre familial qu’ils avaient depuis quatre générations. Il méritait tout de même une mort honorable. Même s’il était trisomique, il était tout de même leur fils.

Aussitôt la décision prise, le père se précipita dans la chambre de Jean-Emanuel, sabre au poing, et le décapita du geste sec, pendant qu’il regardait par la fenêtre, distrait par des papillons. La mère passa directement derrière pour nettoyer le sang sur le sol, sans même jeter un regard au cadavre que le père était en train de mettre dans un sac à pommes de terre.

Les parents dirent à tout le voisinage et à Léonard qu’en fait ce n’était pas leur fils mais un pauvre enfant qu’ils avaient adoptés par pitié, et qui avait décidé de retrouver ses vrais parents. En vérité, ils s’en étaient débarrassés dans le broyeur à ordure, puis en brûlant le tout pour qu’il ne reste plus aucune trace, après tout de même une messe catholique officieuse dirigé par le père.

Ainsi leur honneur fut sauf, l’épicerie prospéra et, à l’âge de 11 ans, Léonard put tenir admirablement bien la caisse. Les années passant et l’épicerie prospéra jusqu’à une certaine richesse, qui était le but de toute cette histoire depuis le début. La famille put ainsi se reposer sur leur richesse tout le reste de leur vie, et tout le monde oublia Jean-Emanuel. Après tout, le bonheur familial est au prix de quelques sacrifices…

[Linka']

Hmm tasty !
Merci à vous deux, vos participations déboîtent la race, j'me suis bien marré ! :D

Je sens que les votes vont être plutôt difficiles...

[Boll]

J'ai bientôt fini, je rends ça demain, désolé du retard (d'avance).

[Linka']

Ah non c'est mort ça fini ce soir !

...

Non je déconne, prends ton temps x)
Je peux laisser même jusqu'au 30 si certains veulent.

[Nanard]

Ouais grouille ton anus, j'ai pas envie de gagner contre Toulousaing, ce serait vraiment pas valorisant

[Boll]

Voilà ma participation.

Je mets toujours un ptit "âme sensible s'abstenir" pour me dégager de toute responsabilité.

Après ça vaut ce que ça vaut, j'aimerais bien des avis et des critiques !

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Le marchand me regarda avec son air ahuri habituel. Comme tous les mardi, à la même heure, il me tendait un magazine. Une étincelle de regret passa dans son regard, peut-être mêlée à de la colère. Dans la doublure des pages de la revue, se cachait le montant des ventes d’armes de la semaine en petites coupures. Perceptrice pour la mafia, tu parles d’un métier…

Ce n’est pas comme si j’avais voulu faire ce job. Quand trop de dettes se sont accumulées, j’ai eu droit à un choix. C’étais bosser pour eux ou la prostitution forcée. Autant dire que j’ai pas hésité longtemps. Car même dans des villes comme Roubaix une pègre s’est installée. Comme ils manquent un peu de bras, ils recrutent à tout bout de champ. Dans le quartier où je suis, ils ont même été jusqu’à installé leur stand de vente d’armes chez le marchand de journaux du coin, un trisomique qui-plus-est. « Une fois qu’on lui a bien expliqué comment ça fonctionnait, il n’y a plus eu de problèmes. » à ce qu’on m’a dit. Comme quoi même la mafia peut donner des leçons sur l’intégration au gouvernement…

Enfin, comme à son habitude, je le vois fermer boutique et se diriger vers le parc. Avec le petit surplus monétaire mafieux, il a découvert on ne sait pas trop comment qu’il pouvait se payer les services de « la dame qui fait du bien ». Comme elle bosse aussi pour le compte de la mafia et qu’elle est au courant du business du malade, ça n’a posé aucun problème. Du coup je règle le volume de mes écouteurs à fond quand je passe par le chemin où elle a garée son camion. Quitte à entendre des cris, autant écouter Xerath. Lorsque j’ai demandé, innocemment –elle ne connaît pas mon rôle-, à la prostitué comment elle le supportait, elle m’a rétorqué « dans certaines conditions les hommes sont tous les mêmes : des bêtes. »

Quatre jours plus tard, une voiture noire est garée juste à côté de son véhicule. Deux hommes sortent du camion, l’air mécontent. Une scène plutôt inhabituel. Le soir même, je reçois un sms « Suite à de des problèmes d’informations, n’y aura plus de livraison de journaux de la part de notre compagnie.» Pratique d’être commercial, quand on doit recevoir des messages codés. Les gars de la pègre me font gérer quelques unes de leurs boîtes en plus du job de perceptrice. Les dettes sont les dettes….

Un grand marché de nuit est organisé tout 1er samedi du mois. Les rues sont donc vides, généralement. Il n’y aura aucun témoins pour expliquer la mort du marchand de journaux trisomique. Vu la position du couteau et la coupure irrégulière au niveau de son artère, les policiers croiront à un accident ou à un suicide. Quand aux enquêteurs sur les différents trafics, ils ne trouveront que des cartons de journaux et des caisses de tabacs. On m’avait dit « Un job diversifié ». Nettoyeuse pour la mafia, tu parles d’un métier.

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Y'a pas de scène vraiment explicite, mais bon c'est dans l'ambiance je pense.

Sur ce je vais lire les deux autres participations !

[War']

Sur ce je vais lire les deux autres participations !

Je sais pas pourquoi, mais je savais que la mienne finirait par passer inaperçu.

Et bravo pour vos textes à tous les trois, ils sont classes. (y)