EDIT : Ah ouais au fait, c'est super choquant comme histoire, âmes sensibles s'abstenir.
Et c'est conseillé au moins de 10 ans
[center]Sophie[/center]
Sophie attendait devant l’école depuis maintenant deux heures, trempée par la pluie, n’ayant que son petit sac rose à l’effigie de Hello Kitty pour la protéger des effluves d’eau. Depuis la mort de sa mère, c’était son père qui s’occupait d’elle, mais il était en retard. Encore une fois. Il devait sans doute se noyer dans l’alcool. Plus Sophie y pensait, plus elle en était persuadé. Il n’était pas en retard. Il l’avait oubliée. Oubliée comme on oublie son repas au four.
Sans dire un mot, sans pleurer, Sophie entreprit de rentrer chez elle à pied. Elle avait à peine huit ans et n’avait jamais parcouru cette distance à pied. Elle ne savait pas trop par où passer, mais elle savait à peu près dans quelle direction se trouvait sa maison. Depuis la mort de sa mère, Sophie était très discrète. Elle ne parlait à personne, elle ne se plaignait jamais et il ne lui serait jamais venu à l’esprit de demander quoique ce soit à qui que ce soit. Sophie avait huit ans. Et elle était seule en cette journée pluvieuse.
Cinq minutes plus tard, une voiture s’arrêtait devant l’école. Un homme affolé en sortit, cherchant sa fille du regard. Jamais plus il ne la reverrait.
Après quinze minutes de marche, Sophie en conclut qu’elle s’était perdue. Elle ne reconnaissait absolument pas l’endroit. C’était une sorte de chantier de construction complètement désert à cause de la pluie torrentielle. Des épaves de bateaux gisaient çà et là et une énorme digue remplie d’eau parcourait le chantier sur toute sa longueur. Elle longea le canal pendant un moment et découvrit qu’il menait à la rivière. La rivière ? Elle était donc à l’opposé de chez elle.
Elle resta un moment à contempler tristement le cours d’eau frappé inlassablement par l’infatigable averse. En amont, une dizaine de turbines étaient actionnées par le courant et transformaient l’énergie mécanique en électricité, alimentant ainsi une partie de la ville.
Sophie rebroussa chemin en traînant des pieds. Elle avait envie de pleurer, de hurler, de gémir, comme font toutes les petites filles de son âge dans pareilles moments. Mais Sophie souffrait silencieusement. Elle arbora une moue indifférente et continua son chemin en faisant gicler la boue à son passage.
En passant entre deux remorques, Sophie aperçut quatre garçons qui fumaient à l’abri d’une grande tôle de métal coincée entre un bulldozer et un bloc de ciment. Lorsqu’ils la virent à leur tour, l’un des garçons sortit de son abri et vint à sa rencontre, suivit par ses amis. Il lui demanda d’abord si elle voulait fumer de l’herbe. Elle hocha lentement la tête en signe de négation, puis continua son chemin en ignorant les jeunes voyous. L’adolescent revint vers elle et lui proposa cette fois de l’alcool. Sophie se dégagea promptement le bras et repartit de plus
belle, sans laisser échapper un seul mot.
Le garçon revint à la charge et lui montra un billet de cinq Euros qu’il lui promit en échange de sa compagnie. Sophie considéra le billet pendant un moment, sembla hésiter, puis le prit dans ses frêles petites mains. Elle suivit le jeune homme jusqu’à la pièce de tôle, s’accroupit et s’y faufila. Les quatre garçons vinrent près d’elle et commencèrent à lui poser des questions. Quel était son nom ? Quel âge avait-elle ? Mais Sophie restait de marbre. Elle regardait le sol mouillé de ses yeux mélancoliques. Elle semblait se désintéressé complètement de ces jeunes truands.
L’un des garçon commença à lui caresser les cheveux. Doucement, tout doucement, il effleura sa nuque de ses doigts, les glissa sur sa joue, sur son menton. Il lui demanda si elle avait déjà vu un pénis. Sophie ne sembla pas avoir de réaction. En réalité, elle commençait à être nerveuse. Elle s’enferma dans ses pensées et ne fit pas attention aux hurluberlues qui l’entouraient.
Le garçon ouvrit sa fermeture éclair et en sortit sa verge en érection. Ses compagnons eurent des rictus excités. Sophie, quant à elle, sentait son cœur battre de plus en plus vite. Le garçon saisit la main de la jeune fille et la fit toucher son pénis. Sophie eut un sursaut, puis se dirigea précipitamment à quatre pattes à l’extérieur de l’abri de fortune. Une main empoigna sa cheville, la faisant tomber dans la boue. L’un des voyous se jeta sur elle, la retourna et déboutonna rapidement son imperméable. Il lui retira ensuite rapidement sa jupe et déchira sa petite culotte rose, découvrant sa vulve chaste.
La respiration haletante de la gamine excitait l’agresseur au plus haut point, mais il voulait plus que ça ! Sophie ne pleurait pas, ne hurlait pas, ne gémissait pas. Elle avait même cessé de se débattre ! Le garçon en fut très déconcerté. Il n’aimait pas les filles soumises comme ça. Il prenait plaisir à les voir le supplier de les laisser tranquille, à hurler leur désespoir, à frapper impuissamment sur son corps. Mais une fillette qui se laissait faire de la sorte, ça l’enrageait.
Le garçon gifla une première fois la jeune fille. Elle ne réagit pas. Il la gifla de nouveau. Et encore. Et encore. Rien. Alors il lui tira les cheveux et lui frappa la tête contre le sol, faisant gicler de la boue sur son visage. En furie, il inséra violemment son pénis dans le vagin de Sophie. Celle-ci eut un tressaillement, mais elle resta silencieuse. Pas un son ne sortit de sa bouche. L’agresseur s’enfonça plus profondément encore, se retira, puis répéta le geste plusieurs fois d’affiler, un sourire sadique se dessinant sur ses lèvres. Mais la gamine ne se plaignait toujours pas. Elle ne se plaignait pas !
Il lui écrasa son poing en plein visage, si fort qu’il lui brisa le nez. Le sang ruisselait sur ses joues, la douleur lancinante lui arrachait une grimace, mais Sophie n’émit pas un son. Elle devint très pâle et vomit. Comme elle était sur le dos, elle s’étouffa et parvint à cracher une bonne partie du vomi au visage de son agresseur. Le garçon fut pris d’un accès de rage inimaginable.
En retrait, les trois autres garçons regardaient la scène avec effroi. Leur ami frappait maintenant inlassablement sur le visage meurtri de la jeune fille. Il frappait, frappait, frappait. Ses deux poings et son visage étaient couverts d’un mélange de sang, de vomi et de boue. Affichant un horrible sourire empli de malice, le garçon frappa pendant près de deux minutes. Cela parut durer une éternité.
L’un de ses amis, incapable d’en voir davantage, s’approcha de l’agresseur et le pria d’arrêter. Mais il savait qu’il n’arrêterait qu’une fois qu’elle se serait décidée à émettre un son. Ce qui n’arriva jamais. Sophie demeura muette. Le garçon continua de frapper. La gamine était visiblement morte, mais il continuait de la cogner, pris d’une violente psychose.
Puis il s’arrêta. Le visage de Sophie était méconnaissable. Elle gisait dans une marre de boue et de sang, sans vie. Le garçon l’examina un moment, puis se masturba en regardant son œuvre. Il éjacula ensuite sur le cadavre de la petite.
Il ordonna ensuite à ses trois amis d’aller la baiser. Ils furent d’abord réticent, mais lorsque le meurtrier sortit son couteau, ils obéirent tels des chiens. Et ils se mirent, à tour de rôle, à pénétrer lentement le corps inerte de Sophie, le souillant encore plus de minute en minute. Lorsqu’ils furent tous soulagés, l’un d’eux demanda ce qu’ils feraient de la petite. Un silence s’installa, oppressant et très désagréable. Tout ce que l’on entendait, c’était la pluie qui martelait le sol, ainsi que les énormes turbines qui fonctionnaient à plein régime. Le meurtrier eut une idée.
Deux des quatre garçons transportèrent la gamine vers la rivière. Il y avait là une bonne dizaine de turbines dont les pales tournoyaient à une vitesse hallucinante grâce aux remous de la rivière. Sans hésitation, ils jetèrent le corps dans une des turbines. Il y eut une éclaboussure de sang, puis ils virent un membre suivre le courant. Le corps était soigneusement déchiqueté par les hélices, puis s’éparpillait dans la rivière. Avec la pluie, plus aucune trace de leur crime répugnant ne subsisterait.
Les quatre garçons repartirent chacun de leur côté. Quelques jours plus tard, les nombreux morceaux de l’anatomie de Sophie furent découvert à plusieurs kilomètres de là et permirent de l’identifier. Le père de Sophie ne parvint jamais à identifier le corps, dont on avait retrouvé la tête, tant le visage de sa fille était meurtri. Mais le test ADN était concluant. Si seulement il était arrivé ne serait-ce que cinq minutes plus tôt. Non. Si seulement il était arrivé deux heures plus tôt, à la fin des classes. Si seulement il avait été là pour sa fille qui vivait, elle aussi, un deuil tragique. Si seulement il avait été un père.
Ce soir-là, le père de Sophie s’enleva la vie en se jetant dans la rivière.
La contrainte de mon commanditaire, c'était de faire un texte romancé racontant l'histoire d'une fillette qui se fait tuée, violée collectivement et jetée dans une grosse turbine. Sans dialogue, sans grossièreté. Après, j'ai construit un scénario plus convaincant autour de ça. Vous en pensez quoi ?