Adieu Paradis (fic)

Des dessins ? des fics ? des bannières ? ect ? venez poster tout ça ici !

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shylink
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Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Oui, j'avais écrit une fic en 2009 (ça commence à dater ^^) et je n'avais jamais pensé à la poster ici, principalement car je pensais qu'elle ne serait pas lu, ou pas appréciée. Je n'ai jamais été un grand littéraire il faut dire.
Finalement je la poste, car avec le recul, je m'en fout désormais qu'elle soit pas lu ou pas apprécié. J'aurais essayé au moins.

Adieu Paradis
La fic contient 13 chapitres (tous déjà écrit) et est divisée en 3 parties.

Premier Acte : Notre Nouveau Monde.
- Chapitre 1
- Chapitre 2
- Chapitre 3
- Chapitre 4
- Chapitre 5
Deuxième Acte : Notre Enfer.
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9


L'intérêt numéro 1 selon moi, ça a été d'écrire un scénario que j'avais en tête depuis longtemps (avec une chute vraiment travaillée). Hormis du coté scénario, je ne pense pas que cette fic soit tellement réussi (mon écriture est assez mauvaise je pense). N'hésitez pas à la critiquer, voir même à me conseiller des choses pour l'améliorer.
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shylink
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Chapitre 1 :
Spoiler :
L’imposant portail de l’église s’ouvrit, propageant un bruit sourd et grave dans l’ensemble du bâtiment.
L’étranger entra alors dans l’église. De chaque côté de l’allée centrale où il passait, on voyait les gens se retourner puis chuchoter doucement entre eux. Il faut dire que l’homme avait un accoutrement peu ordinaire. Le chapeau melon noir, le costume, les gants et les chaussures soyeuses de la même couleur, le monocle sur l’œil gauche et sans oublier la longue canne, vernis et recourbée à son extrémité, n’étaient pas sans rappeler le style vestimentaire du début du siècle.

Cependant le prêtre qui récitait la messe sur l’autel ne sembla pas perturbé. Il poursuivit son rite, comme il le faisait depuis maintenant près de 44 ans, chaque dimanche matin.
« Seigneur, ait pitié de mon fils, et de tous les fils du monde… »

Une petite fille aux longs cheveux blonds, qui ne devait pas avoir plus de 8 ans, fit tomber sa peluche à côté de son siège, dans l’allée. Le nouvel arrivant en passant pris l’ourson, puis le lui tendit, un léger sourire au coin des lèvres. La fille, d’abord surprise, reprit rapidement sa peluche et se cala dans son siège, bien droite et silencieuse. Mais elle ne lâchait pas l’homme de vue, ses grands yeux bleus plongeaient dans les yeux noirs de l’étranger.
Au bout de quelques secondes, ce dernier repartit brusquement, vers les premiers rangs. Toc…toc…toc. Les bruits de sa canne semblaient ponctuer chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe du prêtre.
« …mais c’est dans l’eau, qu’il emmena ses disciples pour les guérir du… »

L’individu s’arrêta au niveau du premier rang puis s’assit, près d’un jeune homme de 17 ou 18 années. Ce dernier retira discrètement sa main de la veste de son voisin de gauche, gagnant ainsi quelques billets verts. L’homme au chapeau et à la canne semblait l’avoir remarqué, mais au lieu de le dénoncer, il lui fit un bref sourire, le même qu’il avait fait à la petite fille blonde quelques instants plus tôt. Gêné, l’adolescent déglutit puis baissa la tête, ses longs cheveux bruns cachant son visage et son embarras.

« …Et Jésus libéra alors les hommes des démons qui habitaient en nous tous. Amen.»
Le vieux prêtre ferma enfin sa bible et toutes les personnes présentent dans l’église, y compris la petite fille aux cheveux d’or, le jeune voleur, ou même l’homme mystérieux répétèrent en cœur :

« Amen. »


***

Ce fut une forte irritation sur le visage qui réveilla Mr.WellGa.

Il avait mal, et eut beaucoup de peine à amener sa main jusqu’au niveau de sa tête. Il se gratta fortement et balaya maladroitement sa plaie pour retirer les asticots qui s’y logeaient. Il ne saignait plus, mais la flaque qui recouvrait le sol le laissait supposer qu’il avait perdu beaucoup de sang.
Du sang, l’église en était justement recouverte. Les murs, le plafond, les bancs, rien n’avait été épargné. La demi-douzaine de cadavre qui reposait sur le sol en était probablement la cause.

Mr.WellGa était persuadé de se souvenir de cette église. Il n’aurait su dire pourquoi, mais il la connaissait.
Pourtant, Mr.WellGa n’était pas vraiment le genre de personne à trainer dans les églises. Il ne croyait pas en Dieu, n’aimait jamais aller à la messe le dimanche comme tout le monde, et méprisait croyants et pratiquants, sans aucune distinction. Ce qui revient à dire qu’il méprisait tout le monde (et finalement, c’est ce qui est assez proche de la réalité).
Cette endroit lui donnait la nausée, il n’avait pas envie de mourir ici dans un lieu aussi pathétique qu’une église. Il tenta donc de se relever et fut surpris de la difficulté qu’il avait à accomplir chacun de ses moindres mouvements. Il avait l’impression d’être à l’envers, comme si au dessus de lui se tenait le sol, et en dessous, le toit de l’église. Il attendit, mais cette étrange sensation ne passant pas, il finit par s’y habituer. Il ramassa son chapeau melon et sa canne, tout en essayant de se remémorer ce qu’il s’était passé, et ce qu’il pouvait bien faire ici. Mais il avait tout oublié. Qui était-il ? Il s’appelait Erik WellGa, ça, il en était sûr. Mais il lui était impossible de remettre le doigt sur sa profession, sa ville, sa date de naissance, ou même sur le visage d’un membre de son entourage, de sa famille, de ses amis. C’est comme si il venait de naître à nouveaux, avec pour seul baguage son nom et son prénom.

Il se demandait combien de temps il avait pu rester ici, dans le coma. Les asticots qu’il avait sur le crane lui fournir la réponse. Vu leur taille, Mr.WellGa en déduisit que cela faisait entre 2 et 3 jours. Cette analyse l’étonna lui même. Comment pouvait-il être aussi familié avec la mort ? L’avait côtoyée tout au long de sa vie ? Peut être avait-il été médecin légiste ?
C’est d’ailleurs probablement pour cela qu’il ne fut pas dérangé d’enjamber deux cadavres et de marcher sur un autre, pour quitter la pièce centrale de l’église.

Mr.WellGa prit alors un couloir et, dés qu’il fut arrivé dans une salle de bain, profita d’une glace pour examiner son état.
Des bouts de verre s’étaient loger dans la partie gauche de son visage, et son œil pendait encore, hors de son orbite. Après de vain essai pour le remettre à sa place, l’homme trouva une paire de ciseaux, et s’en servit pour couper l’œil. Il entreprit alors un long nettoyage de la plaie, avec de l’eau et de l’alcool, qui l’occupa durant une petite heure. Pour finir, il retira le mouchoir rouge de sa poche, et l’attacha sur ce qui avait été son œil gauche, comme un bandeau.
Il resta alors une bonne vingtaine de minute à fixer son reflet, intrigué de ne même plus savoir quel avait été son visage avant cette défiguration. Il avait probablement été un homme séduisant, avec ses cheveux courts et bruns, encore bien coiffés, et sa moustache soigneusement lustrée.

Après avoir cherché de la nourriture sans succès, Mr.WellGa décida de quitter le bâtiment.
Il passa par la petite porte de derrière, et à peine fut-il descendu du perron, qu’il fut pris d’un étrange malaise, le même qu’il avait eu lorsqu’il s’était réveillé. Il s’immobilisa, terrorisé, un masque d’incompréhension sur son visage défiguré. Le ciel semblait être en bas, tandis que le sol où il marchait semblait être en l’air ! Le regard vers le ciel, paniqué, l’homme avait l’impression qu’il allait tomber vers le néant étoilé. Il ferma les yeux quelques instant et tenta de se calmer, en vain. Mais qu’était donc cette folie ? Comment était-ce possible ? Sa blessure au crane avait-elle endommagé son cerveau ? Il ne put résister plus longtemps à l’envie de s’accrocher au sol, de peur que la gravité retrouve soudain sa normalité et le fasse sombrer au fin fond de l’espace.

Mais en s’agenouillant il s’aperçut alors que du sang couvrait l’intégralité du sol. Focaliser par l’inversion entre le dessous et le dessus, il n’avait pas remarqué qu’une rivière du fameux liquide rouge ruisselait le long de la ruelle.
Les pieds et les mains plongées dans une douzaine de centimètres de sang, Mr.WellGa laissa échapper un juron qui fut emporté par la brise nocturne.
A suivre…
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Nanard
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Nanard »

Le littéraire que je suis vient apposer son jugement divin sur ton humble création. Amen.

Alors franchement c'est pas si mal que tu peux le croire. La première partie est excellente (la seconde moins, j'y reviendrai). Ton style est assez simple mais convient bien au style de la nouvelle par exemple (qui se veut concis). Et tu laisses planer un certain mystère qui rend la lecture intéressante. Aussi, malgré la simplicité stylistique, tu t'éloignes du classicisme et du réalisme qui caractérisent la plupart des romans grand public (genre Harry Potter dont le scénario rattrape heureusement le style), genre tu évites les descriptions (Balzac aurait décrit les murs de l'église pendant cinquante pages ptdr). Par contre la description des cheveux du voleur est assez inutile, et même sa présence tout court est plutôt discutable (contrairement à la jeune fille qui a une certaine portée symbolique). Si c'est un truc important dans l'histoire (le voleur), je te conseillerais de retravailler ce passage pour le rendre moins "forcé". J'ai bien aimé les fragments du discours du prêtre qui viennent rythmer la scène. C'est un début de roman assez intéressant et mystérieux.

La seconde partie par contre est assez maladroite. Premier truc qui m'a frappé : les dialogues. Ta narration est vraiment bien, rien de très recherché mais ça se laisse lire sans problème. Les dialogues viennent casser complètement la narration par contre. Déjà parce qu'ils sont assez mal écrits, ils font pas naturels et ils apparaissent assez inutiles. Le personnage est seul en plus, il n'a pas à parler. Pour une scène comme ça, tu devrais préconiser le discours indirect, genre dire "Monsieur Machin pensa que c'était étrange" plutôt que " - Tout ceci est étrange, dit Monsieur Machin". Enfin tu vois le genre. Dans tout récit, les dialogues viennent annuler le rythme de la narration, alors c'est à utiliser avec parcimonie. Quand on écrit des trucs plus poussés, on se rend compte qu'en fait c'est plus difficile de bien intégrer un dialogue dans un roman que d'écrire une description ou des péripéties. En plus, autre truc qui vient un peu détruire la portée des dialogues et les rend ridicule c'est cet espèce d'argot parisien que ton personnage utilise. "Bon sang", "bouseux", etc. Assez étrange venant d'un personnage à l'apparence "temps modernes". Ça vient aussi un peu détruire le côté mystique qu'il dégage dans la première partie. Ton personnage semblait mystérieux aux premiers abords et j'ai trouvé ça très intéressant, tu devrais te concentrer là-dessus. Ton personnage au final ne semble pas avoir de personnalité propre et semble n'avoir qu'un rôle fonctionnel de "protagoniste principal qui sert juste à justifier des péripéties" comme l'on voit si souvent dans la littérature bas-de-gamme.

Ensuite il y a tous ces mystères que tu appliques assez maladroitement aussi. Dans la première partie c'était très bien exploité, mais dans la seconde tout nous est balancé à la gueule un peu trop brusquement et avec un vocabulaire un peu trop direct qui massacre le mysticisme de la scène et lui donne un aspect trop réaliste. Il serait intéressant que pour ces scènes mystérieuses tu en profites pour explorer les figures de style pour imager un peu ton texte. Ça donnerait beaucoup d'ampleur aux événements.

Le principal problème de cette partie, en réalité, c'est que tu essaies de faire cohabiter deux styles narratifs complètement différents qui se valent tous les deux mais qui ne vont pas bien ensemble, et ainsi tu commets la même erreur que bon nombre d'auteurs (qui ont parfois beaucoup de succès). D'abord tu narres d'un point de vue extérieur, c'est à dire que tu n'entres pas dans le psyché des personnages, tu décris l'univers visuel (ce qui crée justement un effet de mystère, donc c'est très bien, surtout si ton histoire se veut justement fantastique et intrigante), mais ensuite on dirait que t'essaies d'entrer dans la tête du personnage principal en adoptant un point de vue intérieur et personnel, en sortant les pensées ou paroles du personnage, en décrivant son état d'esprit, etc. C'est très maladroit et, de ce que j'en vois, ton histoire se veut mystérieuse donc tu devrais préconiser un style extérieur comme dans ta première partie.

Ah et "un juron qui se perd dans la nuit" c'est suuuuper cliché comme formulation, ça m'a fait tiquer. N'hésite pas à créer tes propres images, ça rendrait ton texte plus vivant et plus personnel. Mais là je titille :3

Donc voilà ce que j'ai à dire. Un truc aussi : comme tu as déjà écrit toute ton histoire, tu pourrais très bien la retravailler en suivant mes conseils et l'envoyer à un éditeur. Ça ne te coûterait rien d'essayer et au moins tu n'aurais pas écrit tout ça pour rien.
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Kroki a écrit :l'inceste entre frères et sœurs why not ;)
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Niko Seiuchi »

J'ai juste un truc à dire (parce que bon Nanard a un peu tout dit quoi), le mec qui ce coupe l’œil sans même y réfléchir je trouve que ça fait pas super naturel. Je sais pas mais je me dit que la plupart des gens essayerais plutôt de simplement la remettre dans l'orbite.
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shylink
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Ouah, merci pour ta réponse Nanard, j'apprécie que tu es conssacré autant de temps à faire une critique !
Si c'est un truc important dans l'histoire (le voleur), je te conseillerais de retravailler ce passage pour le rendre moins "forcé"
C'est effectivement important. Tu as raison, c'est "forcé", je vais retravailler ça.
Ça vient aussi un peu détruire le côté mystique qu'il dégage dans la première partie. Ton personnage semblait mystérieux aux premiers abords et j'ai trouvé ça très intéressant, tu devrais te concentrer là-dessus.
Pour les dialogues, je note. Pour le personnage, je vais en chier car c'est effectivement le personnage le plus complexe de l'histoire (sur les 4 protagonistes).
Le principal problème de cette partie, en réalité, c'est que tu essaies de faire cohabiter deux styles narratifs complètement différents qui se valent tous les deux mais qui ne vont pas bien ensemble, et ainsi tu commets la même erreur que bon nombre d'auteurs
Le problème c'est que dans toute "ma nouvelle", les pensées des personnages sont importantes. Comment dois-je faire alors ? Adopter seulement le point de vue des perso (genre première personne, même si je parle à la 3eme) et pas décrire le reste ? C'est assez délicat...
Ah et "un juron qui se perd dans la nuit" c'est suuuuper cliché comme formulation, ça m'a fait tiquer. N'hésite pas à créer tes propres images, ça rendrait ton texte plus vivant et plus personnel. Mais là je titille :3
MDR, bah ça malheureusement, c'en ai bourré tout le long de la fic je crois bien :mrgreen: Ca vient tout simplement du fait que je m'inspire (trop parfois, effectivement) de ce que je lis. Ca va etre dur à corriger aussi, mais je vais essayer.
Donc voilà ce que j'ai à dire. Un truc aussi : comme tu as déjà écrit toute ton histoire, tu pourrais très bien la retravailler en suivant mes conseils et l'envoyer à un éditeur. Ça ne te coûterait rien d'essayer et au moins tu n'aurais pas écrit tout ça pour rien.
Putain mais Nanard !! Tu lis dans mes pensées ou quoi ? Tu m'as complètement démasqué. (je suis sérieux)

Bon, en fait je compte pas du tout la présenter à un éditeur, mais la faire lire à quelqu'un qui m'ai cher et qui dis toujours que j'invente de bonne histoire. Le genre de personne à qui je raconte des histoires avant qu'elle s'endorme.
Pour Noel je compte lui offrir ça, mais voilà : mon style est plutôt bof (je suis en science moi :confus:)

Je n'ai pas été très sincère dans mon premier post : si en 4 ans, je n'ai jamais posté cette fic sur le forum, c'est que je n'avais pas envie de le faire. L'unique raison qui m'a fait changer d'avis c'est que je voulais de l'aide pour l'améliorer.

Et toi, tu me proposes ton aide ?
Putain, je t'aime. Sérieusement. Je corrigerai chaque chapitre avec tes conseils, puis posterai les suivantes. Si tu es avec moi, je peux finir avant Noel je pense.
Un grand merci à toi (et aux autres qui prendront la peine de critiquer et de me conseiller surtout).
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Kroki
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Kroki »

Les titres et l'histoire m'intriguent, je serai ton lecteur.
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shylink
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Kroki : Merci... Je m'en veux de te faire lire une histoire pas super bien écrite. Mais j'espère que le scénario t'accrochera.

Voici le chapitre 2 (je corrige le 1 en attendant donc vous aurez pas le 3 avant plusieurs jours) :


Chapitre 2 :
Spoiler :
Ce fut le bruit strident d’une perceuse qui réveilla Joss.

Ce dernier se réveilla en sursaut. Son visage et son dos trempés par la sueur, il haletait encore sur ce qui semblait être un lit d’hôpital. Semblait être ? Oui, car malgré le lit, ses draps blancs, la table de nuit, et le matériel médical, la comparaison avec un hôpital ordinaire s’arrêtait là. Dans un hôpital ordinaire, il n’y a pas cette chaleur atroce, laissant les mouches se poser sur votre peau transpirante et suintante. Dans un hôpital ordinaire, il n’y pas ce néon qui dysfonctionne au dessus de votre tête, et qui éclaire la pièce seulement par intervalle régulier. Dans un hôpital ordinaire, il n’y a pas non plus cette ambiance pesante et cette impression de chaos laissé par ces médicaments répandus sur le sol. Et surtout, dans un hôpital ordinaire, on ne vous laisse pas avec vos vêtements et cette blouse blanche tachés de sang.

Et ce bruit de perceuse qui continuait au loin…
Angoissé, le jeune garçon appela à l’aide, tout en martelant la sonnette de secours présente à sa gauche.
- Hé ho ! Ya quelqu’un ? Je suis là…S’il vous plait, infirmières !

Aucune réponse. La perceuse, elle, venait de s’interrompre.
Joss avait chaud, et comme personne ne semblait lui porter secours, il essaya de se redresser. Il tomba à côté de son lit. Une sensation étrange le tenaillait. La notion de bas et de haut était inversée. Lui, il était en haut, allongé sur le sol, tandis qu’en bas s’étendait le plafond de la chambre ! Comment se pouvait-il que la gravité le fasse tenir en l’air, près du sol ?
Ca n’avait pas de sens, il avait perdu la tête !

Il vomi, mais fut vraiment soulagé de s’apercevoir que son petit déjeuner rejoignait le plancher. Et bien qu’il se sente ridicule de le faire, il effectua un petit saut pour se persuader qu’il ne risquait pas de s’écraser contre le plafond situé plus bas.
Nerveux mais satisfait d’être resté au sol, il se rassit sur le bord de son lit, pour retrouver ses esprits.

« Calme toi, mon vieux calme toi…Bon, déjà essaye de te souvenir ce qui t’es arrivé. Où suis-je ? Non, déjà, essaye de te souvenir qui tu es. Mon prénom c’est Joss, et mon nom de famille c’est…merde, je suis amnésique ou quoi ? »
Il ne trouva aucune réponse à ces questions. Comme si sa mémoire avait été effacée, son disque dur formaté. Sa vie disparue.
Il réussit cependant à capter un souvenir. Un seul. Mais ce dernier lui semblait totalement limpide. Il se voyait, sur le banc d’une église, en train de soutirer discrètement l’argent d’un vieux bonhomme. Puis cet homme au style étrange, avec sa canne et son chapeau, s’était assis à côté de lui et semblait lui avoir souri.
Joss était persuadé qu’il aurait même pu ressortir mot pour mot ce que récitait le prêtre à ce moment là, si il avait pris la peine d’écouter, bien sûr. Mais hormis cette brève anecdote, le reste de sa vie n’était que néant.

Le bruit de perceuse l’extirpa alors de ces pensées. Il semblait bien plus proche que la première fois. Plus le temps de savoir qui il était ni où il était, il devait quitter cette chambre. Et vite.

Il se mit debout maladroitement, s’habituant tant bien que mal à avoir la tête en bas et sortit. Le couloir qui se tenait alors devant lui était tellement sombre qu’il ne pouvait pas voir ces propres mains. Pas d’interrupteur.
« Youhou…ya quelqu’un ? Pff…On dirait que je vais devoir y aller à l’aveuglette. »
Joss s’avança prudemment…Mais au bout de quelques pas seulement, une voix étrange se fit entendre. Stressante, c’était la voix d’une petite fille qui chantonnait naïvement. Mais cette voix vous glaçait le sang. Elle semblait diabolique, irréelle. La contine faisait :
“Die, die, die ! He isn’t born to kill, he is born to die! Die, die, di…”
« Comment peut-on chanter des choses aussi horribles avec autant de légèreté et d’un air aussi insouciant ? » se demandait Joss. « Il faut être cinglé. » Mais peut être était-ce lui qui l’était ? Il n’en savait rien.
Tendu, Joss continua cependant à avancer. Le couloir semblait sans fin, et il tâtonna pendant de longues minutes dans le noir complet, accompagné par la douce et étrange mélodie. Chaque seconde lui paraissait être un siècle entier. Chaque enjambée parcourue, plusieurs kilomètres.

Et puis il y eut comme un flash.
Une personne devant lui venait d’allumer une lampe torche et l’éblouissait. Joss malgré son l’excès de lumière, discernait vaguement le physique de la personne. C’était une petite fille, entre 7 et 10 ans, pas plus d’1m20. Ces cheveux blonds étaient longs et complètement raides.
Aucun des deux individus ne bougea. Lorsque, brusquement, l’enfant porta la lampe vers sa propre tête. Alors Joss pu les voir…les yeux de l’enfant. Pas de cils, pas de paupières. Ils étaient blancs, sans iris ni pupille.

A cette vision d’horreur, Joss sursauta et ne put retenir un cri. L’enfant ricana (son rire ne semblait pas plus innocent que les paroles de sa comptine) et s’enfuit en courant, laissant derrière elle la lampe torche qui roula jusqu’au pied du garçon. Ce dernier s’en saisit. Il examina le couloir totalement paniqué. Les murs, le sol et le plafond était recouvert de traces de sang, qui formaient parfois des empreintes de main. Et il était de nouveau seul.
Joss n’arrivait plus à se calmer. Qui était cette fille, et où était ses parents ? Il ne respirait plus que par saccade. Mais dans quel genre d’hôpital pouvait-il être ? Pourquoi tout ce sang ? Les larmes lui montaient aux yeux, ses mains tremblaient. Que faisait-on aux patients ici ? Il pleura. Il ne pouvait plus se contenir, c’était devenu trop dur. La peur lui arrachait douloureusement l’estomac. Ses sanglots étaient recouverts par le bruit de la perceuse. Plus strident que jamais, Joss n’arrivait pas à discerner d’où il provenait.

Joss cherchant à sortir de l’hôpital afin de trouver de l’aide, Joss remarqua une porte au fond du couloir et s’avança vers celle-ci, serrant contre lui la lampe torche. D’abord un pied devant, puis l’autre. Chaque pas lui demandait une énergie phénoménale. Il en avait conscience : ce qu’il y avait derrière cette porte n’allait surement pas arranger sa situation.
Mais après tout, il n’avait plus grand chose à perdre. La peur qui était en lui ne pouvait pas être plus insoutenable qu’elle ne l’était déjà. Ca, il en était sur.

Arrivé au niveau de la porte, il mit sa main sur la poignée, mais resta figé. Incapable de l’ouvrir, il hésita, voulu renoncer, hésita de nouveau puis se ressaisit…Que pouvait-il lui arriver de pire de toute façon?

La poignée s’abaissa alors. Mais ce n’était pas Joss qui en était le responsable. Quelqu’un ouvrait la porte de l’intérieur. Le jeune homme n’eut pas le temps de fuir, et fut paralysé par la scène qui se déroulait dans la salle, devant lui.
Il y avait d’abord ces deux infirmiers couverts de sangs, qui découpaient un cadavre sur une table d’opération. L’un deux avait un hachoir et donnait de grands coups frénétiques sur un bras du défunt. L’autre s’acharnait sur l’une de ses jambes avec une scie manuelle.
Et puis surtout, il y avait ce chirurgien masqué. Celui qui venait d’ouvrir la porte. Celui qui se tenait à moins de 30 cm de Joss. Comme ces deux assistants, il était aussi couvert de sang, et tenait dans ces mains une lourde perceuse électrique.

Joss le savait.
Il n’aurait pas dû s'approcher de cette porte.
A suivre…

Je vous donne ça tel quel, tel que je l'ai écrit il y a 4 ans. Donc forcément, y'a plein de truc qui pue et y va falloir m'aider à améliorer ça :roll:
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Tahamster »

Juste parfait. J'adore.
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Nanard »

shylink a écrit :Ouah, merci pour ta réponse Nanard, j'apprécie que tu es conssacré autant de temps à faire une critique !
Quand il s'agit de littérature, Super-Nanard est toujours à l'affût.
shylink a écrit :C'est effectivement important. Tu as raison, c'est "forcé", je vais retravailler ça.
Dans ce cas je te conseillerais de donné un peu plus d'ampleur à la scène, pour qu'on sente qu'elle est importante. Avec la jeune fille c'est très réussi franchement, on sent qu'elle n'apparaît pas pour rien. Ce voleur par contre il a l'air d'un figurant du début à la fin. Comme il est nommé, on sent quand même qu'il y a un but derrière sa présence, mais c'est pas poussé suffisamment loin pour qu'on y accorde une attention particulière. Tu devrais peut-être revenir sur ce personnage avec plus d'insistance dans ce passage, sans pour autant nous vendre son CV quoi.
shylink a écrit :Pour les dialogues, je note. Pour le personnage, je vais en chier car c'est effectivement le personnage le plus complexe de l'histoire (sur les 4 protagonistes).
Bon je connais pas la suite de l'histoire donc je me bases uniquement sur ces premières lignes, mais si c'est un personnage complexe et mystérieux en même temps, je te conseillerais de le développer lentement, au fil des pages, qu'on apprenne à le connaître, mais lentement. Au début on devrait se dire "mais qui est ce type" et avec le temps commencer à cerner le personnage. Évidemment je connais pas du tout la suite, peut-être que ce que je dis ne coïncide pas du tout avec ce que tu veux faire de ce personnage, donc prend ce conseil s'il s'applique, je serai en mesure de mieux juger au gré des chapitres.

Et par quatre protagonistes, est-ce que tu veux dire qu'ils sont tous en quelque sorte le personnage principal de l'histoire ? Ou bien qu'ils sont simplement des personnages secondaires qui évoluent autour d'un seul principal (genre Ron et Hermione dans Harry Potter) ?
shylink a écrit :Le problème c'est que dans toute "ma nouvelle", les pensées des personnages sont importantes. Comment dois-je faire alors ? Adopter seulement le point de vue des perso (genre première personne, même si je parle à la 3eme) et pas décrire le reste ? C'est assez délicat...
Attention j'ai pas dit que c'était une nouvelle, seulement que le style s'en rapprochait ^^ Cela dit ça pourrait très bien en être une, sans le résultat final c'est difficile de savoir à quel genre ton récit appartient.

C'est en effet assez délicat et un auteur qui s'intéresse à la valeur "littéraire" ou "artistique" de ses oeuvres (plutôt qu'à leur valeur divertissante comme Harry Potter) se casse littéralement la tête (surtout s'il est débutant comme moi) sur la façon d'écrire ses textes. Perso j'ai commencé un roman complètement éclaté, narré par trois narrateurs différents, et je veux donner un style complètement différent à chacun d'eux, eh ben c'est l'enfer mec, c'est beaucoup de réflexion, beaucoup de recherche, beaucoup de tests surtout. Surtout que de nos jours la littérature ne répond pratiquement à aucune loi formelle, tu n'es donc pas guidé et tu dois découvrir toi-même ce qui fonctionne. C'est assez casse-gueule mais ça en vaut clairement la chandelle.

Sinon je te dirais qu'il est en effet possible de mêler la subjectivité des pensées à l'objectivité de la narration, sans pour autant aller dans le discours indirect ou direct, mais plutôt un habile mélange des deux. Par exemple, tu pourrais narrer le passage où le héros sort de l'église en adoptant un point de vue extérieur, et aussitôt qu'il voit le ciel inversé, inverser dans le paragraphe même la narration et écrire comme si c'était le héros qui devenait le narrateur. C'est un effet stylistique que beaucoup d'auteurs utilisent mine de rien. En reprenant ton texte de mémoire, ça pourrait donner un truc du style :

"Il ouvrit la porte, fit quelques pas et s'immobilisa, terrorisé, un masque d'incompréhension sur le visage. Mais qu'était donc cette folie ? Comment était-ce possible ? Le ciel en bas, la terre en haut. Ça n'avait aucun sens. Comment ? Pourquoi ? Incompréhension. Il dévisagea le néant pendant un instant et se suicida."

(ok la fin est random hihi) Mais ici tu vois, au début la scène est vue des yeux d'un narrateur extérieur, qui regarde le personnage, et soudain on se retrouve dans ses yeux à lui, et même si c'est toujours le narrateur qui parle, ce sont les émotions et les pensées du personnage qui transparaissent.
shylink a écrit :MDR, bah ça malheureusement, c'en ai bourré tout le long de la fic je crois bien Ca vient tout simplement du fait que je m'inspire (trop parfois, effectivement) de ce que je lis. Ca va etre dur à corriger aussi, mais je vais essayer.
T'inquiètes tous les auteurs passent par cette case. En fait le conseil que je peux te donner c'est de prendre les images clichées comme base et ensuite de les retravailler à ta sauce pour leur donner le même sens mais dans tes mots et avec tes propres images. Par exemple au lieu de "son juron se perdit dans la nuit" tu pourrais dire "son juron s'envola comme une brindille dans le vent nocturne". C'est globalement le même genre de métaphore mais tu pousses l'image encore plus loin. Le mieux avec ce genre d'images, c'est de te dire "si c'était un objet concret et physique, à quoi ça ressemblerait". Dans ce cas-là, un mot qui se perd dans la nuit peut être associer à quelque chose qui serait lui aussi porté par l'air, comme une brindille, une feuille, un papillon, peu importe.
shylink a écrit :Putain mais Nanard !! Tu lis dans mes pensées ou quoi ? Tu m'as complètement démasqué. (je suis sérieux)

Bon, en fait je compte pas du tout la présenter à un éditeur, mais la faire lire à quelqu'un qui m'ai cher et qui dis toujours que j'invente de bonne histoire. Le genre de personne à qui je raconte des histoires avant qu'elle s'endorme.
Pour Noel je compte lui offrir ça, mais voilà : mon style est plutôt bof (je suis en science moi )
Écrire pour une personne précise c'est la plus belle raison d'écrire qui soit mec, respect. Si c'est pour un cadeau de Noël, je compte bien t'aider à lui offrir le plus beau récit ever, parce que c'est juste trop chou :3 (et c'est qui ?)
shylink a écrit :Je n'ai pas été très sincère dans mon premier post : si en 4 ans, je n'ai jamais posté cette fic sur le forum, c'est que je n'avais pas envie de le faire. L'unique raison qui m'a fait changer d'avis c'est que je voulais de l'aide pour l'améliorer.

Et toi, tu me proposes ton aide ?
Putain, je t'aime. Sérieusement. Je corrigerai chaque chapitre avec tes conseils, puis posterai les suivantes. Si tu es avec moi, je peux finir avant Noel je pense.
Un grand merci à toi (et aux autres qui prendront la peine de critiquer et de me conseiller surtout).
Je suis officiellement en mission. À défaut d'être foutu d'écrire un roman complet moi-même, je veux bien t'aider à améliorer le tien. Et mec la littérature c'est ma raison de vivre alors naturellement je suis vraiment content de voir des gens tenter d'écrire même s'ils n'ont pas de connaissances littéraires particulières. De toute façon, si tous les romans étaient des oeuvres hautement littéraires, artistiques et philosophiques, la lecture serait une activité élitiste et ça signerait la mort de la littérature :( D'ailleurs je parle souvent de Harry Potter, mais c'est parce que c'est l'exemple le plus flagrant de roman non-littéraire qui a tout de même une valeur profonde.

Je ferai de toi un maître.

EDIT : J'ai pas encore lu ton chapitre 2, je te fais une belle critique demain :)
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Mugul 76 a écrit :Je le jure wallah, sur le Coran chuis pas cisgenre
Kroki a écrit :l'inceste entre frères et sœurs why not ;)
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Fynmorph a écrit :jsuis trop chaud pour faire de l'eugénisme perso
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Sinon je te dirais qu'il est en effet possible de mêler la subjectivité des pensées à l'objectivité de la narration, sans pour autant aller dans le discours indirect ou direct, mais plutôt un habile mélange des deux. Par exemple, tu pourrais narrer le passage où le héros sort de l'église en adoptant un point de vue extérieur, et aussitôt qu'il voit le ciel inversé, inverser dans le paragraphe même la narration et écrire comme si c'était le héros qui devenait le narrateur.
Woooh, ça c'est intéressant comme concept. Je vais essayer de faire ça.
Et par quatre protagonistes, est-ce que tu veux dire qu'ils sont tous en quelque sorte le personnage principal de l'histoire ? Ou bien qu'ils sont simplement des personnages secondaires qui évoluent autour d'un seul principal (genre Ron et Hermione dans Harry Potter) ?
Il y a un des 4 personnages qui est un peu plus mis en avant que les 3 autres, mais en gros ce sont 4 personnages quasi principaux, qui évoluent autour de la même trame (même si avant leur rencontre, on les voit séparément).
Écrire pour une personne précise c'est la plus belle raison d'écrire qui soit mec, respect. Si c'est pour un cadeau de Noël, je compte bien t'aider à lui offrir le plus beau récit ever, parce que c'est juste trop chou :3 (et c'est qui ?)
Ma petite amie :oops:
En gros j'avais écrit le scénario complet, la première partie et la 3eme en 2009, et j'ai écrit la deuxième partie plus récemment (y'a 1 an, plus rapidement d'ailleurs, et pratiquement baclé) dans le but de lui offrir. Cependant je l'ai jamais fait et je veux me replonger dedans pour finir ça désormais.
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Nanard »

shylink a écrit :Il y a un des 4 personnages qui est un peu plus mis en avant que les 3 autres, mais en gros ce sont 4 personnages quasi principaux, qui évoluent autour de la même trame (même si avant leur rencontre, on les voit séparément).
Ça c'est tout simplement génial et ça correspond bien au mouvement postmoderne dans lequel tu évolues malgré toi. Encore une fois ça me fait penser à Baricco et à Océan Mer dont je t'ai parlé par MP, dans lequel il y a sept personnages principaux (dont un aussi est mis plus en avant) qui se rejoignent à un point de leur existence. C'est drôle que tes idées se rapprochent de celles d'un auteur que t'as jamais lu, ça prouve bien que t'as bien plus de talent que tu le crois. Peut-être moins au niveau stylistique, mais ça c'est quelque chose qu'on développe avec le temps, comme la réa d'un SC. Mais tes idées au niveau du scénario et de la narration sont excellentes et peuvent amener des trucs vachement cools et originaux.
shylink a écrit :Ma petite amie
En gros j'avais écrit le scénario complet, la première partie et la 3eme en 2009, et j'ai écrit la deuxième partie plus récemment (y'a 1 an, plus rapidement d'ailleurs, et pratiquement baclé) dans le but de lui offrir. Cependant je l'ai jamais fait et je veux me replonger dedans pour finir ça désormais.
Ok tu lis des histoires à ta copine avant qu'elle s'endorme ? PTDR mais elle a six ans ou c'est juste toi qui est zarb ? :lol:
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Je sais pas quoi te dire, elle aime ça... Le fait d'entendre ma voix, ça a quelque chose de rassurant chez elle (même si elle a 22 ans ^^). Et elle aime mes histoires (que j'improvise de A à Z en fait).
C'est drôle que tes idées se rapprochent de celles d'un auteur que t'as jamais lu
Oulah. Stop la comparaison mec, car je pense que mon scénar est cool (enfin tu me diras ça après) mais surement pas au point d'un auteur professionnel. Donc attend toi un truc bien, pas à un truc de pro Oo

J'ai modifié le chapitre 1 aussi.
- Présentation du voleur modifiée
- Suppression des dialogues directs
- Légères modifications comme le passage de l’œil (merci Walrus) ou la dernière phrase

C'est un peu mieux du coup je pense. J'y reviendrais plus tard au pire.
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par Nanard »

Non mais je dis pas que c'est aussi bien que du Baricco hé, mais il y a indéniablement des caractéristiques propres à ses romans que tu reprends involontairement dans ton récit, mais ça veut pas dire que le résultat est aussi convaincant. En même temps, Baricco a carrément ouvert une école de narratologie en Italie, c'est certain que vous évoluez pas sur le même piédestal ^^ Mais c'est pas réservé qu'aux "pros" d'avoir de bonnes idées en fait. Ce qui demande du talent, de la recherche et de la réflexion c'est l'écriture elle-même, le traitement des idées, la forme du texte.
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Re: Adieu Paradis (fic)

Message par shylink »

Chapitre 3 :
Spoiler :
Joss traversait les couloirs ensanglantés les un après les autres, sans avoir la moindre idée d'où il allait. Ses poursuivants se rapprochaient de plus en plus. Il n’arrivait pas à semer le chirurgien et ses deux assistants. Leurs cris, inhumains, et les bruits de leur respiration haletante se faisaient de plus en plus proches. Il ne les devançait plus de beaucoup.
Deux ou trois mètres. Au mieux.

Mais avancer sans voir où on met les pieds est extrêmement difficile. Sa blouse médicale gênait également ses mouvements. Après cinq minutes de courses effrénées dans tout l'hôpital, il sentit qu'il ne pourrait plus tenir. Et c'est à ce moment là qu'une douleur lui traversa le dos : le chirurgien s'était jeté en avant, plantant sa perceuse dans l'épaule de Joss.
Ce dernier se tordit de douleur, et tomba face contre terre. Il se retourna sur le sol, et éclaira avec sa lampe l'homme debout face à lui. La perceuse fonçait de nouveaux sur lui. Mais cette fois çi, vers sa tête.

Mais contre toute attente, un homme surgit derrière le chirurgien, et leva ce qui semblait être un extincteur au dessus de sa tête. L'extincteur s'abattît dans un bruit sourd sur le crane du malheureux médecin, qui s'effondra sur le sol en silence. Joss examina rapidement son sauveur : noir, grand, musclé, un véritable colosse. Pas de signes particuliers, à l'exception de son bras droit qui n'avait plus de peau. Tout au long de son membre, on pouvait distinguer ses os, ses muscles, et sa chair à vif jusqu'au bout de ces doigts. L'Homme se précipita sur le chirurgien, encore sonné, et lui redonna un nouveau coup d'extincteur sur le visage. Un troisième. Un quatrième. Un cinquième. La face masquée de la victime s'aplatissait sous chacun des coups, maculant l'extincteur de sang. Au bout d'une douzaine de coups, l'homme noir s'interrompit enfin, sa rage évacuée, à bout de souffle.
Il laissa sa première victime, et se retourna pour faire face aux deux infirmiers qui venaient d'arriver dans le couloir.

Avec une rapidité inouïe, celui qui tenait un hachoir se rua vers l'homme. Celui-ci ramassa la perceuse in extremis et perfora la gorge de son adversaire. L'hurlement que poussa l'infirmier s'éteignit rapidement, tandis que le sang qui remplissait sa bouche se répandait sur le sol. L'homme au bras dénudé fonça ensuite vers le dernier adversaire debout pour lui réserver le même sort. Une flaque de sang le fit cependant glisser sur le sol. Le deuxième assistant ne se fit pas prier. Il profita de la situation pour se jeter sur l'homme, le força à lâcher ses armes, et l'étrangla sauvagement.

Joss qui préférait ne pas prendre part à la bataille, repéra un ascenseur, dans le fond du couloir. Il se faufila et passa à côté des hommes qui luttaient. L’ascenseur, c’était sa dernière issue. Son seul échappatoire.
Un bras lui saisit alors la cheville. Joss trébucha. L'infirmier au sol qui tenait sa gorge trouée d'une main, était en train de tirer la jambe de Joss de l'autre. Affolé, le garçon se servit de sa jambe libre pour frapper son ennemi. Après deux coups de pied bien placé, il parvint à se libérer et reprit une nouvelle fois sa course vers l'ascenseur. Une fois à la porte de l'engin, il appuya sur les boutons d'ouverture. Il entendait derrière lui son sauveur qui peinait à respirer sous l'étreinte d'un des infirmiers. Il avait un peu honte de le laisser là, à son triste sort. Mais qu’aurait-il pu faire pour lui ? L’homme noir était condamné.

Les portes s’ouvrirent enfin.
"Die, die, die ! He isn't born to kill, he is born to die. Die, die, die…"

La petite fille blonde était là. Accompagnée de sa comptine diabolique. Ses yeux blancs fixaient Joss. Elle tendait aussi un bras accusateur qui désignait le jeune garçon.
Que faire ? La petite fille. L’infirmier. Sa vessie s’était vidée. C'en était trop. Beaucoup trop.

Il puisa alors dans son dernier souffle de courage, tourna le dos à l'enfant, et s'engouffra dans la bataille pour sauver l'homme en difficulté. Il plaça un bon coup de pied dans le ventre de l'infirmier qui se tenait sur l'homme en question. Il aida son sauveur à se relever, et ensemble cette fois ci, ils repartirent vers l'ascenseur. La petite fille avait mystérieusement disparu. Volatilisée. Une fois dans l'ascenseur ils matraquèrent le bouton "0 ». Mais les portes ne se refermèrent pas tout de suite.
Ils virent le seul médecin encore intact se relever. Ils le virent foncer vers eux.

Les portes commencèrent enfin à se fermer. Mais c'était déjà trop tard. La main de l'infirmier fondait déjà sur la tête de Joss. Heureusement, celle-ci fut stoppée net, par le bras sans peau de l'homme noir. La main de l’infirmier fut broyée. Les phalanges écrasées. Le médecin n'eut cependant pas le temps d’exprimer sa douleur : il se prit le poing destructeur de l'homme en pleine face. Sa nuque émit un étrange bruit sous le choc.

Les portes de l'ascenseur se fermèrent enfin, laissant l'infirmier dans le couloir, avec ces alliés. Tous morts.

Les deux survivants se regardèrent, apparemment autant surpris l'un que l'autre.

« - Merci, commença Joss. Tu…tu peux me dire où on est?
- J'ai bien peur que non, rétorqua l'homme. Je me suis réveillé ici, dans un sac de plastique pour macchabés. Ca fait six heures que j'erre dans cet asile de fou. Même le sol et le plafond ont déserté toute logique. J'ai l'impression que ce monde est à l'envers.
- C'est pas une impression. Ca me le fait aussi. C'est réel je pense. »

L'homme s'assit, et Joss fit de même. L'ascenseur poursuivait sa descente…plus que 4 étages.
« - Tu te souviens de ton passé ? interrogea le jeune garçon. Personnellement, j'ai tout oublié.
- Pour être franc, non. Rien du tout. Si ce n'est cette foutue vision. Je me vois courir vers cette église, et au moment où j'entre dedans, la vision se termine.
Joss en profita pour lui parler du souvenir similaire qu'il avait eu, hormis le fait que lui même se situait déjà à l'intérieur du bâtiment religieux. »

Ils se turent durant quelques instants. Plus qu'un étage.
« - Au fait, moi c'est Joss.
- Teraa. Teraa Mounaravaly. Enchanté.
Celui ci voulu tendre sa main droite. Voyant l'hésitation qu'avait Joss a serré sa main sans peau, il s'excusa et tendit l'autre.
- Comment est-ce arrivé ? lui demanda Joss, perplexe.
- Aucune idée, je me suis réveillé comme ça. On dirait le bras d'un mort vivant.
C'est pas esthétique, c'est sûr, rajouta-t-il un brin déçu, mais ce poing est plutôt puissant. Et toi, ça va ? Teraa désignait la blouse blanche de Joss, maculé de sang au niveau des hanches.

- Ah, ça ? répondit l'adolescent. C'est rien, je ne pense pas être vraiment blessé, ça ne me fait pas mal en tout cas.
- Moi non plus, ponctua l'homme triturant avec sa main intact les muscles de son bras mutant.
- Quand à ma blessure à l’épaule, c’est qu’une égratignure je pense…ca pique un peu, rien de bien grave.

La porte de l'ascenseur s'ouvrit enfin, laissant place à un nouveau couloir sombre, ensanglanté, interminable, illuminé seulement de temps à autre par les éclairs.
- Bon, et bien faut pas trainer, repris le colosse en se redressant. Sortons de cet hôpital en vitesse. Je suppose qu'il y a d'autres psychopathes dans le coin en plus. »

Et comme pour confirmer sa dernière phrase, l'étrange comptine de la petite fille se fit une nouvelle fois entendre, légèrement modifiée.

"Die, die, die ! They aren't born to kill, they are born to die. Die, die, die…"
A suivre...
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